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Penser le monde avec Mwalimu Ladislas Kinyali

Tout est objet de reflexion. Seulement, il faut oser etre sage (Vita est sapere aude)! Mwalimu Ladislas Katsuba Kinyali est Licencié ès Lettres (Philosophie) et est Chef de Travaux depuis le 15 octobre 2006 (N/Réf. : 729/MINESU/CAB.MIN/LM/AB/2006). Il est fils ainé d’une grande famille chrétienne ; il est marié et père de trois enfants. Il fait actuellement un master en Politique Comparée et Africaine (2011-2013). Pour le contacter par téléphone, il faut l’appeler aux numéros : +243 998492735 et +243 817706666.

Comment choisir le sexe de son bébé ?

Même si pour des raisons de commodité, certaines gens n’expriment pas l’inquiétude qu’ils aient mis au monde uniquement des garçons ou des filles, c’est tout de même une réalité que vivent bien de couples.Trois enfants, trois garçons, et pas de fille à l’horizon… !

Fille ou garçon, on serait tenté d’influencer le choix de Dame Nature ! Mais, alors, comment faire ? Certaines pratiques peuvent être d’usage et influencer ce choix; même si toutes ne conduisent pas à des résultats escomptés.

a.   Pour faire des garçons 

Certaines pratiques sont recommandées. Il s’agit notamment :

-      De l’abstinence sexuelle complète à partir des règles jusqu’au jour de l’ovulation, ou au moins 7 jours avant, pour améliorer la qualité et la concentration du sperme en spermatozoïdes ;

-      Du rapport sexuel au moment de l’ovulation (intérêt de la courbe thermique[1]si les cycles ne sont pas réguliers) ;

-      D’une douche vaginale alcaline avant le rapport : 2 cuillères à soupe de bicarbonate de soude dans 1 litre d’eau ;

-      De l’orgasme de la femme qui pourrait être simultané ou précéderait celui de l’homme ;

-      D’une pénétration vaginale par l’arrière pour favoriser le dépôt du sperme au contact du col de l’utérus ;

-      De la pénétration pénienne profonde au moment de l’orgasme.

b.    Pour faire des filles

Certaines pratiques sont recommandées. Il s’agit notamment :

-      De l’activité sexuelle normale jusqu'à deux ou trois jours avant l’ovulation ;

-      D’une douche vaginale acide : 2 cuillères à soupe de vinaigre d’alcool dans 1 litres d’eau ;

-      Pas d’orgasme chez la femme ;

-      Position de pénétration classique (position missionnaire) ;

-      Pénétration pénienne peu profonde au moment de l’orgasme.

Pour déterminer les dates les plus favorables des rapports (faire le programme
et éventuellement 2 graphiques):

-      Pour les garçons : prendre la date des dernières règles (DDR), y ajouter la durée du cycle et retrancher 14 jours. Pas de rapports entre la DDR et ce jour-là

-      Pour les filles : rapports permis entre la DDR jusqu'au jour J. Le calcul peut se faire de la façon suivante : J= DDR + durée du cycle -17 (voire 16 mais c'est moins sur) suivi d'une abstinence sexuelle d'au moins 10 jours.

c.    les croyances ont la vie dure !

Notons que choisir le sexe de bébé, c’est un rêve vieux comme la Tour de Babel ! Dès l’Antiquité, Aristote affirme sans rire qu’il faut que le vent du Nord souffle si on veut un garçon ! Au XVIIIème, les « savants » conseillent au Papa de se pincer le testicule gauche – celui qui engendre les filles ! – pour avoir un mâle… Et pour une fille ? La sagesse populaire commande d’attendre la pleine Lune, propice à la féminité, dit-on !

Fille ou garçon, les parents d’aujourd’hui ont aussi leurs croyances : la date de conception, par exemple. Pour avoir un garçon, il faudrait le concevoir le jour même de l’ovulation, car les spermatozoïdes Y - les mâles donc - seraient plus rapides que leurs copines X : l’homme court plus vite que la femme, voyons !

Des scientifiques ont tenté de vérifier cette « méthode » si populaire. Ils ont examiné les naissances issues d’inséminations artificielles, où – par principe - on connaît avec certitude la date de conception et d’ovulation. Résultat : rien à signaler ! La date de conception n’influe pas sur le sexe de bébé !

Autre méthode pseudo-scientifique qui a la vie dure : le vinaigre ! Il faudrait injecter dans le vagin - 15 mn avant le rapport sexuel – 1 litre d’eau et 2 cuillerées de vinaigre pour concevoir une fille, et à l’inverse pour un garçon, 1 litre d’eau et 2 cuillerées de bicarbonate de soude. Pas très glamour, et totalement fantaisiste ! Le sperme, alcalin par nature, a un fort pouvoir de neutralisation de l’acidité : 2 cuillères de vinaigre n’y changeront rien ! Des expériences menées dans les années 70 ont d’ailleurs définitivement prouvé l’inefficacité de cette « méthode »…

d.   Le régime alimentaire : la méthode du Dr Papa

En 1977, un gynécologue-obstétricien nommé Dr Papa – ça ne s’invente pas ! – lance une étude à la maternité parisienne de Port-Royal. Il s’intéresse à l’influence de l’alimentation sur la détermination du sexe des bébés.

L’expérience du Dr Papa porte sur 200 femmes, mais seules 58 suivent jusqu’au bout ce régime alimentaire contraignant… Le taux de réussite – un enfant du sexe désiré – est de 77,6%. L’expérience est menée aussi à Montréal par le Dr Lorrain, avec 80% de réussite sur 224 grossesses, et à Paris par le Pr Stolkowski, avec 88% de réussite sur 60 grossesses

Quelle est l’idée de base ? Une alimentation riche en potassium et sodium favorise la conception de garçons. À l’inverse, des aliments riches en  magnésium et calcium permettent d’engendrer une fille. Selon l’hypothèse du Dr Papa, le régime alimentaire influerait sur les récepteurs de l’ovule, qui accueilleraient alors plus favorablement un type de spermatozoïdes, X ou Y.  

Fille ou garçon, certes, il semblerait possible de maximiser ses chances... Mais le jeu en vaut-il la chandelle ? Le Dr Papa insiste bien sur les limites de cette méthode : « Le « régime fille » ou le « régime garçon » doit être strictement suivi, sans écart et sous surveillance médicale1 ». Cela implique bien des contraintes : il faut commencer le régime au moins deux mois et demi avant la conception – avec un moyen contraceptif hors pilule – et poursuivre tant qu’on n’est pas enceinte… c’est-à-dire parfois plusieurs mois ! De plus, la prise de médicaments est interdite pendant cette période, car on ne sait pas s’ils peuvent interagir avec le régime. La surveillance médicale est indispensable, pour s’assurer que l’organisme supporte bien le régime. D’ailleurs, il y a des contre-indications : n’appliquez pas ce régime si vous souffrez d’hypertension, de diabète, d’insuffisance rénale, de maladie cardiaque… et consultez absolument un médecin avant de vous lancer !

1.   Le régime « garçon »

Cette liste non exhaustive est donnée à titre indicatif, d’après le livre de Françoise Labro1. La surveillance médicale est indispensable : consultez au préalable votre gynécologue. Il pourra vous orienter vers un médecin-nutritionniste qui vous aidera à équilibrer vos repas, et vous prescrira éventuellement un complément minéral, renforçant l’efficacité du régime.

• Aliments interdits : lait, laitages, fromages, eaux minérales sauf eau de Vichy, coquillages et crustacés, œufs en plat principal, pain complet ou sans sel, pâtisseries au lait ou à la crème, crêpes, fruits secs comme noix, noisettes, cacahuètes, amandes, toutes les salades vertes (sauf mâche), tous les choux crus, épinards, chocolat, cacao, moutarde…

• Aliments autorisés : thé, café, jus de fruits, boissons gazeuses, eau de Vichy, beurre salé, crèmes et sauces sans lait, toutes les viandes, charcuterie, tous les poissons, œufs en préparation (pâtes aux œufs, pâtisserie) 2 fois par semaine, riz, pâtes, semoule, pain ordinaire, croissants, brioches, légumes (sauf interdits), tous les légumes secs, fruits secs comme pruneaux, raisins, figues, sucre, miel, huile…

2.   Le régime « fille »

Cette liste non exhaustive est donnée à titre indicatif, d’après le livre de Françoise Labro1. La surveillance médicale est indispensable : consultez au préalable votre gynécologue. Il pourra vous orienter vers un médecin-nutritionniste qui vous aidera à équilibrer vos repas, et vous prescrira éventuellement un complément minéral, renforçant l’efficacité du régime.

• Aliments interdits : sel, café, thé, chocolat, jus de fruits, boissons gazeuses, boissons alcoolisées, beurre salé, margarine, toutes les charcuteries, poissons fumés, séchés, salés ou en conserve, coquillages, crustacés, tous les fromages, pain ordinaire, viennoiseries, quiches, pizzas, maïs, chips, persil, épinards, tous les choux, champignons, courgettes, endives, avocats, fenouil, tomate crue, soja, légumes secs, fruits secs, fruits (sauf ceux autorisés), toutes les conserves, plats préparés…

• Aliments autorisés : lait (au moins ¾ de litre par jour), laitages (au moins 2 fois par jour), beurre sans sel, crème, 130 gr de viande par jour max, 130 gr de poisson frais par jour max (cuit au court bouillon), œuf, pain et biscottes sans sel, riz, pâtes, semoule, pommes de terre (3 fois par semaine max), légumes (sauf ceux interdits), pomme, poire, clémentine, fraise, framboise, sucre, miel, huiles, poivre, épices…

Aucune des théories classiques ne repose sur un fondement scientifique quelconque. Par contre, il semble plus probable qu’une méthode basée sur un régime alimentaire strict s’accompagne de résultats vérifiés et vérifiables.

e.   Complément sur le régime alimentaire pour le choix du bébé

·        Pour avoir un petit garçon :

-      buvez de l’eau minérale à forte concentration de sodium et potassium ( vérifiez les teneurs sur les étiquettes des bouteilles) ;

-      supprimez les laitages, fromages et jaunes d’œufs :

-      mangez des viandes séchées, fumées et de la charcuterie.

·        Pour avoir une petites fille, c’est évidemment tout le contraire :

-      buvez des eaux à forte concentration de calcium et magnésium, - abusez des produits laitiers sous toutes ses formes et des œufs ;

-      excluez les viandes trop salées et la charcuterie.

Bonne chance et puis n’oubliez pas que tous ces régimes nécessitent d’être suivis par un nutritionniste qui prescrira des compléments en vitamines pour pallier les éventuelles carences.

 



[1] La courbe thermique : est une méthode qui consiste à prendre sa température (pour les femmes) le matin au réveil avant le lever. Au moment de l'ovulation se produit un décalage thermique de +3 ou 4/10 persistant jusqu'aux règles (ou jusqu'a l'accouchement). Un rapport le jour du
décalage favorise les garçons. Les rapports 3 jours après ce décalage sont en
principe sans risque de grossesse. Le problème est que la moindre infection (un simple rhume par exemple) a le même effet sur la courbe.  

 

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